[Écrivez donc en libanais et] utilisez les caractères de votre choix : le latin (qui est d’origine phénicienne) est plus simple car vous n’aurez pas besoin d’un clavier spécial, mais n’importe quel alphabet convient politiquement (y compris l’alphabet arabe) car ils sont tous d’origine phénicienne ! C’est ce que les linguistes ne saisissent pas à propos de leurs règles heuristiques de classification. Ce marqueur semble absent du libanais. L’arabe libanais … Les Libanais doivent prendre leur destin en main Les Arabes ne se ressemblent pas mutuellement même à l'intérieur d'un pays. L’article défini : le « al » en arabe n’existe pas en tant que préfixe en araméen (il est suffixé), mais il existe bien en phénicien comme ha et 2a, et en proto-cananéen en tant que hal et l. Et il n’est pas clair que le vieux libanais distingue les lettres lunaires des lettres solaires, comme le fait l’arabe. Cela viendrait peut-être de l’arabe, mais ce n’est pas du tout certain. Je n’ai aucun ami Libanais de ma génération ou plus jeune qui lit en arabe, sauf des documents juridiques. En d’autres termes, des influences latérales plutôt que verticales. Notons que les arabisants anglo-saxons, simples d’esprit (des prédicateurs protestants à l’origine) ont poussé pour inclure le Liban dans le « Moyen-Orient, » alors que les Catholiques (italiens / provençaux / français) et les Ottomans l’ont positionné culturellement comme faisant partie de la Méditerranée. À travers ses vidéos et publications sur Facebook, le libanais Adham Al Sayed est devenu en quelques semaines les yeux de l’internet arabophone à Wuhan, ville chinoise berceau de l’épidémie du coronavirus Covid-19. Ceci pourrait expliquer l’absence possible du [glissement] araméen de 3ayn en libanais (voir plus loin). Beaucoup des mots qu’on retrouve en libanais et en arabe, et qui ne sont pas communs à l’araméen, existent dans le phénicien du nord (ougaritique). Cinq voyelles : Le levantin du nord utilise en plus le son français « é » (le rboso diacritique, présent en syriaque) là où l’arabe emploie un « i » (kasra) ou un « i » long (batyté, Ghassén, etc.) Formes des verbes : L’arabe a 15 formes verbales (bon d’accord, dont 5 formes rares) ; le levantin et l’araméen ont les mêmes 4 à 6 formes (selon les régions). La Syrie, comme les autres pays du Moyen-Orient et du Maghreb, a … » (7ki ma3é 3arabé).Pareillement, en Arabie Saoudite, j’ai entendu un jour un Libanais demander au directeur de l’hôtel : « Est-ce que vous servez de la cuisine arabe ? La2 n’est pas présent en arabe, il est soit proto-sémitique, soit une innovation locale. L’arabe reste étranger à un Libanais (surtout aux personnes n’ayant pas étudié dans cette langue), ce qui explique pourquoi les Libanais s’écrivent en français ou en anglais, mais pas en libanais. Glissement cananéen et phénicien : Au nord du Liban, « allah » devient « alloh, » « Taleb » est prononcé « Toleb, » même le y devient « oy » (léch à Beyrouth, loych à Bcharré. Examinons à présent les « marqueurs de l’arabe, » qui s’appliquent dans de nombreux cas mais ne peuvent justifier une catégorisation. (Si les Libanais connaissent l’arabe, c’est grâce à leur éducation et à la télévision, pas parce qu’ils le parlent.). Comme nous le verrons plus loin, les linguistes jouent aux généticiens en affirmant que « A vient de B et non de C » en oubliant de préciser que c’est beaucoup, beaucoup plus flou puisque « B vient également en partie de C. » En tant que statisticien, je suis révolté par les mélanges d’affirmations causales en présence de variables dépendantes.). La langue des signes du Levant est la langue de la communauté sourde. Pourquoi écrire et publier en dialecte libanais Entretien avec Nadine Touma, auteure et éditrice de Dar Onboz (Liban) 10 février 2012. Villes à majorité druze : Baakline, Beit-ed-Dinne, Choueiffat, Aley... Pour la langue officielle et le statut du français, voir l'article 11 de la, Pour le nom officiel du Liban (« République libanaise »), voir l'article 101 de la Constitution libanaise. Remarquons que le présent « yaktoubou » (يَكْتُبُ) devient 3am yiktob, 3am voulant dire « en train de » en araméen. l'étroite plaine côtière alluviale, limitée par une côte coupée de promontoires rocheux favorables à l'installation de ports ; parmi les musulmans : les communautés chiite, sunnite. Non seulement elle a […] Ce n’est pas la même distance ! 3) Le vocabulaire libanais est largement antérieur à l’arabe (même dans des cas où nous avons dans le libanais ce qui ressemble à des innovations arabes). La revue en ligne du livre et de la lecture des enfants et des jeunes - Afrique - Monde Arabe - Caraïbe - Océan Indien Pourquoi écrire et publier en dialecte libanais Entretien avec Nadine Touma, auteure et éditrice de Dar Onboz (Liban) Il y aurait donc eu un glissement qui est resté en araméen, mais le levantin utilise le dhad arabe qui n’a pas subi le même glissement (ce qui est censé impliquer que nous n’avons pas obtenu ces mots de l’araméen). Contrairement aux langues indo-européennes, les langues sémitiques présentent un croisement de racines et une diffusion aréale considérables. Territoire britannique de l'océan Indien2 (Royaume-Uni). ». Le glissement de 3ayn : Nous avons déjà considéré le cas du basta hamzé emphatique, 22a, plus haut. (Bassal, 2012). 7) Les arabisants simples d’esprit et les « experts » en études moyen-orientales nomment la langue libanaise « arabe libanais, » mais leurs pairs qui travaillent sur les langues slaves n’emploient pas les termes « bulgare proto-russe » ou « russe serbe. Pont brownien : il est possible que le libanais ait gardé une partie de l’article défini préfixé, pendant la période d’influence de l’araméen. libanais => confirmant leur présence en arabe. Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, est une ancienne ville phénicienne, appelée Héliopolis du temps des Romains.Elle conserve des vestiges exceptionnels : les grands temples de Jupiter et de Bacchus, et aussi la plus grande pierre taillée au monde (1 200 tonnes).. Tyr [modifier | modifier le wikicode]. De plus, les méthodes des marqueurs / traits utilisées par les sémitologues souffrent d’une lacune élémentaire de déduction : elles consistent à trouver des traits / marqueurs en. Donc, si le levantin ressemble à l’arabe, et l’arabe ressemble à l’araméen, et l’araméen ressemble au cananéen / phénicien / hébreu, et pour compliquer encore plus les choses, l’arabe ressemble aussi au cananéen, la tendance est de croire que le levantin vient d’une langue (correspondant à l’a_1 avec la charge la plus élevée) et pas de l’autre. Article mis en ligne le 14/01/2013 à 19:04 et mis à jour pour la dernière fois le 28/01/2013 à 16:43. Et le « y » en arabe peut devenir olaf : yadouhou en arabe correspond à ido (yad-> iyd) en syriaque comme en levantin. [Verbe-sujet-objet] : L’arabe a nécessairement une structure en VSO verbe-sujet-objet (zahaba el waladou ila il bayt vs. lzghir ra7 3al bét), contrairement au libanais (structure variable). Nous allons maintenant considérer sans trop de détails (ce sera l’objet d’une note plus technique) les faiblesses des marquages utilisés à la volée comme motifs de démarcation linguistique. Ce n’est pas fait par les experts des langues sémitiques et je considère que les critiques linguistiques à l’égard de ce texte sont invalides et hautement non-scientifiques (pas même au niveau d’être fausses). Notons également que dans le nord du Liban, les gens peuvent confondre ar3a avec al3a, pour ardh, comme dans Amioun. », Dans un sketch diffusé sur la télévision libanaise, un combattant de l’État Islamique se rend dans une commune chrétienne du Liban, Zghorta, et crie en arabe classique (« Les mains en l’air ! Même le mot « arabe » est mal défini (historiquement, il se référait possiblement à une population occidentale non-péninsulaire) et la signification « d’arabe » est largement circulaire. La plupart des personnes qui ne sont pas d’accord avec mon argument et qui soutiennent l’orthodoxie ne parlent pas libanais ou araméen, ou bien se trompent dans le raisonnement de base concernant ce problème. Accord simple verbe-sujet : La structure grammaticale du libanais est quelque peu similaire à l’araméen. Pareillement, en Arabie Saoudite, j’ai entendu un jour un Libanais demander au directeur de l’hôtel : « Est-ce que vous servez de la cuisine arabe ? Il permet de communiquer non seulement avec des Libanais, mais aussi avec des Syriens, des Palestiniens et des Jordaniens dont les parlers sont très proches. Le nombre moyen de voitures au Liban est 2 voitures par famille. L’étymologie même du mot « arabe » déboussole les gens, puisqu’elle peut signifier « occidental, » c’est-à-dire non-arabe (et un homonyme de 3araba qui pourrait provenir d’une autre racine). » (signifiant la cuisine de la Méditerranée orientale / libanaise) car le restaurant ne proposait que… de la cuisine arabe (des préparations saoudiennes à base de riz etc.). les libanais sont juste des peteux en general qui se croient au dessus des arabes en general. »). Ana bi-Amioun est la forme levantine de « je suis à Amioun. Ma est peu fréquent en arabe classique. Encore aujourd’hui, ils continuent de dire « bét » pour désigner une maison, mais tout d’un coup, ce mot est supposé provenir d’un « dialecte » arabe. Mais quand en araméen oriental Sarah correspond à « Saro, » pour nous c’est « Sora. Une autre lacune : la confusion entre le changement de racine et la distance linguistique. La dernière modification de cette page a été faite le 4 avril 2021 à 14:14. Traduction par Emilio El-Dib, auteur du Liban expliqué à mes proches. Julia Boutros جُولِيَا بُطْرُسْ est une chanteuse libanaise célèbre dans le monde arabe. Les noms créent des cadres de pensée. Il est insensé de penser qu’une population peut parler une langue, par exemple un cananéen araméisé avec des variantes locales, puis soudainement, tabula rasa, passer à une nouvelle langue avec les mêmes mots. » “ارفع يديك”) à un villageois zghortiote, qui lui répond « Parle-moi en arabe ! (Qu’est ce qui me permet d’écrire ceci ? Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Affirmer qu’une langue sémitique est issue d’une autre est donc très délicat. sont simplement des consonnes suivies par le 22 emphatique : « t22aleb, » « d22arab, » « chou s22ar ? An : Un autre marqueur (Al Jallad, 2017), l’arabe se distingue par l’utilisation de la particule an(na) comme complétif et comme conjonction de subordination, e.g. Ce qui explique pourquoi le regretté Frederik Jelinek, auteur de l’oeuvre magistrale Statistical Methods for Speech Recognition, était si critique envers la valeur informative contenue dans les règles heuristiques des linguistes. La2 : l’adjonction du coup de glotte au la (négation). ... Voici le texte des paroles de cette belle chanson en arabe, avec sa traduction en français ainsi qu’un vocabulaire des mots les plus difficiles. Mais appeler cette construction « arabe » est déconcertant. » (7ki ma3é 3arabé). Write on Medium, East Med Project: History, Philology, and Genetics, To Commemorate a Loved One’s Death, Some Turn to the Comfort and Memories of Food, Why You Should Have Wine & Cheese Every Day, Selling “Cell-Based”: New Study Sheds Light and Raises Questions about Naming of Real (Reel-Free)…. Notons également que si des habitants d’Arabie partagent du vocabulaire avec les Libanais, c’est grâce à des flux linguistiques dans les deux sens. 6b) D’un point de vue scientifique, les affirmations linguistiques selon lesquelles le libanais est un dialecte arabe (ou le dialecte d’une construction opportunément abstraite appelée proto-arabe) sont a) des propos superficiels sans la moindre rigueur, et qu’on fini par croire à force de répétition, b) un acharnement pour se plier à quelques règles arbitraires inventées au fur et à mesure (vous choisissez les règles qui font qu’une langue fasse partie du groupe que vous préférez), c) le tout accompagné d’allégations occasionnelles d’intelligibilité mutuelle entre le libanais et l’arabe (ou le proto-arabe) ; tout cela présenté sans aucune tentative de respect des normes minimales de preuve scientifique. » “ارفع يديك”) à un villageois zghortiote, qui lui répond « Parle-moi en arabe ! Mim-noun : le mim du pluriel en arabe (baytohom) devient noun en araméen et en levantin du nord (beyton, beytkon). Conditions détaillées Option soumise à conditions, valable en France métropolitaine, réservée aux abonnés internet TV … Perte de l’utilisation anaphorique ou la forme lointaine du pronom démonstratif de la troisième personne : Les pronoms de la troisième personne sont proprement démonstratifs en sémitique occidental, comme par exemple en hébreu (Al Jallad, 2017) mais pas en arabe. Roger présume que si nous n’avons pas ces consonnes, et puisque l’alphabet phénicien ne les avait pas, la conclusion naturelle est de considérer que nous ne les avons jamais utilisées (par pont brownien : si quelque chose n’a existé ni au passé, ni aujourd’hui, cela réduit la probabilité qu’il ait existé au milieu.) Beaucoup de gens qui parlent couramment le levantin et l’arabe classique ne réalisent pas que la distance entre les deux est plus grande qu’entre beaucoup de langues jugées distinctes, comme le français et le roumain… Les « langues » slaves comme l’ukrainien et le polonais sont beaucoup plus proches les unes des autres que le levantin et l’arabe. Learn more, Follow the writers, publications, and topics that matter to you, and you’ll see them on your homepage and in your inbox. Notons également que les verbes libanais marquent le temps, pas l’aspect. (La plupart des Libanais sont eux-même désorientés par leur propre diglossie car une langue parlée n’est pas censée être écrite.) Quelqu’un devrait le leur dire.) Pour eux, ce serait un « dialecte » arabe. Ce n’est pas différent du cas de l’hébreu où les ashkénazes emploient une prononciation germanique pour les sons gutturaux, ce qui ne fait pas de leur langue une variété de l’allemand. En conséquence, la linguistique simplifiée échoue avec les langues sémitiques à cause de la présence de variables dépendantes, beaucoup plus conséquentes dans les langues sémitiques qu’indo-européennes. 6c) Les modèles linguistiques souffrent d’un problème de réalisme (beaucoup de théorie, peu de pratique), à cause des faiblesses de leurs normes scientifiques et schémas empiriques. Agissez en Libanais au lieu de chercher des protections chez les Perses et chez les Arabes. Enquête sur un fleuron du patrimoine oral libanais. (Lamine Souag a fait de même en se basant sur un poème de Saïd Akl, sans méthodologie statistique. Mais notons que, d’après al-Kitab de Sabawayh, les Arabes ne prononçaient pas le dhad comme tzadeh modifié (ce qui montre que les prononciations anciennes n’étaient pas nécessairement comme aujourd’hui, et que la question de lughat al dhad n’est pas encore réglée). Here, expert and undiscovered voices alike dive into the heart of any topic and bring new ideas to the surface. Sa critique est bien connue de par sa formule : « À chaque fois que je vire un linguiste, l’outil de reconnaissance vocale gagne en performance. Les classifications linguistiques sont un fatras ! Dans les situations où il existe des similitudes entre des mots libanais et arabes, ils insistent sur le fait que ces mots proviennent de l’arabe et non d’une racine commune aux deux langues. J’ai considéré une liste statistique des mots les plus fréquemment utilisés (selon la loi de Zipf, > 80% du vocabulaire) et cherché si ces mots existent à la fois en libanais et en akkadien ou en ougaritique (phénicien du nord). En revanche, on peut dire que l’italien provient du latin (vulgaire).
Manifestation Gilets Jaunes Nantes Aujourd'hui, Prisca Thevenot Et Son Mari, Eglantine In English, Citation Douceur Sucrée, Bfm Politique Jean-baptiste Boursier, Virement Reçu Mais Pas Crédité,