À midi, au Palais-Royal, un avocat et journaliste alors peu connu, Camille Desmoulins, monte sur une chaise du café de Foy et harangue la foule des promeneurs et l’appelle « à prendre les armes contre le gouvernement du roi[13] ». À 17 heures, une délégation des électeurs parisiens se rend aux Invalides pour réclamer les armes de guerre qui y sont entreposées. Par mesure de sécurité, de Launay les fait déplacer la nuit précédente vers une cour intérieure. Horoscope pour Prise de la Bastille le 14 juillet 1789 : carte du ciel interactive et dominantes planétaires Le 14 juillet 1789, la forteresse ne comptait que sept prisonniers : quatre faussaires, dont le procès était en cours d'instruction[61] ; deux fous, Auguste Tavernier et Francis Xavier Whyte dit chevalier de Whyte de Malleville[62] ; le comte de Solages, un noble, criminel, enfermé à la demande de sa famille, probablement pour inceste. L'attitude de l'administration royale et du gouvernement, Historiographie et mythologie de l'événement, Les « Vainqueurs de la Bastille », mise en scène et ritualisation, L'historiographie contre-révolutionnaire et positiviste, « si les pièces sont en état, et les servir, si cela devenait nécessaire, ce qui serait bien malheureux, mais est heureusement dénué de toute vraisemblance », « Ainsi, mylord, s’est accomplie la plus grande révolution dont l’Histoire ait conservé le souvenir, et, relativement parlant, si l’on considère l’importance des résultats, elle n’a coûté que bien peu de sang. Paris, mardi 14 juillet 1789. Ainsi, une légende noire enveloppait la forteresse et en faisait le symbole du despotisme ministériel ou de l'arbitraire royal[66]. Fausses alarmes, fausses nouvelles ; fables, inventions de toutes sortes. Elle était enfin la forteresse qui rappelait dans le paysage parisien, l'usage que pouvait en faire le pouvoir en période de troubles, en particulier au cœur du populaire faubourg Saint-Antoine. Son chantier fait l'objet de nombreuses visites, Beaumarchais, Mirabeau, attirés par la poétique des ruines ou voulant participer à cet événement. [15] The Royal commander, Baron de Besenval, fearing the results of a blood bath amongst the poorly armed crowds or defections among his own men, then withdrew the cavalry towards Sèvres. La légende rapporte que le Roi ne put être tenu informé des événements parisiens le jour même. From this moment we may consider France as a free country, the King a very limited monarch, and the nobility as reduced to a level with the rest of the nation. Chaque homme portera comme marque distinctive une cocarde aux couleurs de Paris, rouge et bleu. Les deux autres pièces sont braquées sur la porte qui faisait communiquer la cour intérieure avec le jardin de l'Arsenal, et cette porte cède bientôt sous leurs coups[37]. Lafayette was elected commander of this group on 14 July and subsequently changed its name to the National Guard. He added the color white, the color of the King, to the cockade on 27 July, to make the famous French tri-color. M. de Bonsol, officier des gardes du corps, vint à nous, et dit tout bas : Rentrez, rentrez, le peuple de Paris est soulevé ; il a pris la Bastille ; on dit qu'il marche sur Versailles. [8] The crowd, on the authority of the meeting at the Palais-Royal, broke open the prisons of the Abbaye to release some grenadiers of the French guards, reportedly imprisoned for refusing to fire on the people. Le lendemain, 14 juillet, une foule brillante et nombreuse se promenait dans le parterre du midi, au-dessus de l'Orangerie. A letter written by de Launay offering surrender but threatening to explode the powder stocks held if the garrison were not permitted to evacuate the fortress unharmed, was handed out to the besiegers through a gap in the inner gate. En juillet 1789 y étaient détenus 7 prisonniers (4 faussaires, 2 fous et un criminel)… « On me dit que la Bastille avait été renversée de fond en comble, par un prince qui ne se croyait pas le dieu des hommes, et qui craignait le juge des rois ; que sur les débris de cet affreux château, si bien appelé le palais de la vengeance, (et d’une vengeance royale) on avait élevé un temple à la clémence : qu’aucun citoyen ne disparaissait de la société sans que son procès ne lui fût fait publiquement ; et que les lettres de cachet étaient un nom inconnu au peuple. [50], Returning to the Hôtel de Ville, the mob accused the prévôt dès marchands (roughly, mayor) Jacques de Flesselles of treachery, and he was assassinated on the way to an ostensible trial at the Palais-Royal. Les officiers avaient rassemblé la musique, qui jouait des airs charmants ; la joie brillait sur tous les visages : c'était un tableau ravissant ; mais jamais je n'oublierai le changement subit qui s'opéra. Le 14 juillet 1789, une partie du peuple de Paris se révolte. Pendant plus d’une semaine, du 9 au 17 juillet, une quarantaine de barrières sur 54 sont attaquées, saccagées et incendiées. Prison-forteresse : vérité et mythe de l'assaut révolutionnaire. The partisans of the Third Estate in France, now under the control of the Bourgeois Militia of Paris (soon to become Revolutionary France's National Guard), had earlier stormed the Hôtel des Invalides without meeting significant opposition. Dans la confusion, même cette dernière délégation est prise à partie par la foule des assiégeants. [55] The twenty-three regiments of Royal troops concentrated around Paris were dispersed to their frontier garrisons. [26], The official list of vainqueurs de la Bastille (conquerors of the Bastille) subsequently compiled has 954 names,[33] and the total of the crowd was probably fewer than one thousand. C’est le point de départ d’une « Révolution » totale et nouvelle qui, rappelons-le quand même, donne naissance à notre toute première « République française ». La bourgeoisie parisienne s’est organisée depuis juin 1789 dans le cadre des a… En chemin, de Launay est roué de coups, massacré à coups de sabre, décapité au couteau par l'aide-cuisinier Desnot[40] et sa tête mise au bout d'une pique. La plupart de ses détenus n'étaient pas des victimes de l'« arbitraire » royal, les lettres de cachet ne concernant des affaires d'État que pour une très faible minorité du corpus, de l'ordre de 4 ou 5 %[72]. Ce n'est que le lendemain, à son réveil le 15 juillet à 8 heures, à Versailles, que le duc de La Rochefoucauld-Liancourt annonça à Louis XVI la prise de la Bastille. À 18 h, ignorant la chute de la Bastille, Louis XVI ordonne aux troupes d’évacuer Paris. M. Ganilh and Bancal-des-Issarts, dispatched to the Hôtel de Ville, confirmed his report. Arrest of Launay by an unknown artist. Le 14 juillet 1789, les parisiens prirent la Bastille, prison royale symbole de l’arbitraire d’un pouvoir absolu. [13] By early July, approximately half of the 25,000 regular troops in Paris and Versailles were drawn from these foreign regiments. Jacques Godechot. La prise de la Bastille s'inscrit dans le mouvement de mobilisation populaire et politique qui agite les villes du royaume de France pendant l'été 1789. Prisonniers, symbole, despotisme. URL : http://histoire-image.org/fr/etudes/prise-bastille-14-juillet-1789 Quatre faux monnayeurs : Jean Lacorrège, Jean Béchade, Jean-Antoine Pujade, Bernard Larroche. De ce jour date la fin de l' « Ancien Régime » et le début de la Révolution française. La prise de la Bastille est un des évènements emblématiques de la Révolution française. Le 16 juillet, le comte d'Artois et le prince de Condé, colonel général de l’infanterie, avaient déjà gagné les frontières du royaume. Dominique Soulas de Russel, Robert-Thomas Lindet, Comité régional d'histoire de la Révolution française (Haute-Normandie. The demolition of the fortress itself, the melting down of its clock portraying chained prisoners, and the breaking up of four statues were all carried out within five months. Monsieur Necker est renvoyé. La Bastille où le baron de Besenval avait fait entreposer la poudre de l'arsenal, était connue pour sa faiblesse stratégique. PRISE DE LA BASTILLE EN 1789 Médaille SS Capsule ÉTAT NEUF TRÉSOR DU PATRIMOINE. C'est finalement le 14 juillet 1790 seul qui est commémoré. [23] Their identifying cockades were of blue and red, the colors of Paris. « C'était, dit un observateur, c'était un temps orageux, lourd, sombre, comme un songe agité et pénible, plein d'illusions, de trouble. Depuis l’ouverture des Etats généraux en mai 1789, la France – et Paris en particulier - vit dans une période de plus en plus instable.
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