Introduction au livre ''Une autre histoire de l'aviation'', de Toni Giacoia. Nicolas Pontic, spécialiste en histoire militaire, juge que l’Armée rouge avait accompli à Koursk une formidable mutation : “Dans la défense comme dans l’attaque, la bataille du saillant représente peut-être la première opération de guerre moderne de l’Armée rouge. Elle n’était donc en mesure d’assurer cette offensive que pendant l’été, lorsque la chaleur continentale avait suffisamment asséché les terres pour permettre aux chars d’assaut de rouler à pleine vitesse. L’ultime offensive hitlérienne à l’est. Yves Buffetaut, historien spécialiste des deux guerres mondiales, considère que “les racines de l’effondrement du IIIe Reich se trouvent dans la bataille de Moscou, au-delà même du bilan matériel des combats. Bataille de Koursk. Elle est l’une des batailles décisives du front russe qui ont déterminé l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Peu avant l’offensive, Hitler déclara à son ministre de la Propagande, Joseph Goebbels : “Il faut raser la ville ; c’est psychologiquement et militairement nécessaire. Pour Londres, ce serait là faire d’une pierre deux coups, et c’est sans doute le scénario sur lequel comptaient également les stratèges de Washington. Certaines des batailles se sont distinguées par les pertes matérielles telles que les chars ou les porte-avions, tandis que d'autres se sont distinguées par le nombre de pertes humaines ou par l'effet politique et culturel de la bataille sur les combattants. 80% de l’habitat sera détruit, mais les panzers s’enliseront dans les ruines de la ville. Faire sauter le couloir de Schlüsseburg, établir la jonction avec le Front de Volhov !” (in Paul Carell, Opération Terre brûlée). Jean Lopez, ancien officier de la Marine marchande, aujourd’hui rédacteur en chef d’un magazine de vulgarisation scientifique, est spécialiste de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, particulièrement du conflit germano-soviétique. 1) Stalingrad (1942-1943) : 1,1 à 1,5 million de morts, 2) Leningrad (1941-1944) : 1 à 1,2 million de morts, 6) Berlin (1945) : 195.000 à 225.000 morts, 7) Smolensk (1941) : 175.000 à 210.000 morts, 8) Moscou (1941-1942) : 160.000 à 205.000 morts, 9) Okinawa (1945) : 130.000 à 165.000 morts, 10) Budapest (1944-1945) : 125.000 à 135.000 morts, 1) Bataille de Stalingrad (juillet 1942-2 février 1943) : 1,1 à 1,5 million de morts. La bataille de Koursk (5 juillet – 23 août 1943) a été l'une des plus grandes et des plus sanglantes de l'histoire. Le monde juif est réputé faire bloc derrière un Israël aveugle. Articles : vnements militaires - 194 La bataille de Stalingrad La bataille de Stalingrad. Le caporal H. Diffey, du 15e Bataillon Royal Welsh Fusiliers, rapporta : “On reçut l’ordre de ne pas s’arrêter pour aider un camarade blessé. La Wechmacht est au maximum de sa puissance. Mentions Légales 4) Bataille de Koursk (5 juillet-23 août 1943) : 310.000 morts L’ultime offensive hitlérienne à l’est. Alain Denizot, spécialiste de la Grande Guerre, évoque la singularité mémorielle entourant Verdun : “Par sa durée, son horreur, la bataille de Verdun devient un mythe, le symbole de la Grande Guerre, une entité. 3) Bataille de La Somme (1er juillet-18 novembre 1916) : 436.000 morts. Le 5 juillet 1943, autour de la ville de Koursk, Hitler déchaîne la plus importante bataille de matériel de la Seconde guerre mondiale. Ces essais réussis, il e… La bataille de Koursk constitue la plus grande bataille de chars de l'histoire. jeudi 20 septembre 2007, par HistoireDuMonde.net. À Koursk, en 1943, les Russes se sont imprudemment enfoncés dans le dispositif allemand. Date: 28 January 2012: Source: Fichier:Battle of Kursk (map).jpg: Author: User:W.wolny: Licensing. Mon oncle Constantin Constantinovitch a été le premier à mourir dans notre appartement“ (Ilya Glazounov, Le blocus de Leningrad). L’Armée rouge, bien qu’ayant souffert de pertes encore plus importantes, dispose de réserves stratégiques et peut alors lancer deux contre-offensives de part et d’autre du saillant de Koursk, l’opération Koutousov et l’opération Polkovodest Rumyantsev. En 300 jours, elle fit 300.000 morts ; statistiquement, 543 Français et 477 Allemands mouraient chaque jour. C'est la durée de la bataille, l'une des plus sanglantes de l'histoire avec celle de Stalingrad, en 1942. Après cette hécatombe, les Allemands se replièrent sur la ligne Hindenburg. 3 millions d’hommes, 8.000 chars et 5.000 avions sont lancés dans la bataille ; c’est la plus grande bataille de matériel de l’Histoire. Nous nous bombardions avec des grenades au milieu des explosions, des nuages de poussière et de fumée…” (in John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale). Surnommé la “guerre des rats” par les Allemands, l’affrontement se traduisit par une lutte acharnée bâtiment par bâtiment ; la bataille vit la première utilisation massive de snipers. 10) Bataille de Budapest (28 octobre 1944-13 février 1945) : 125.000 à 135.000 morts. Pertes : 130 soldats - 110 000 prisonniers ; 59 canons. Désormais, tout professionnel se doit de vérifier systématiquement l’origine de ses informations afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas de “fake news”. Les Allemands mettent alors au point l'opération Citadelle, une attaque surprise au … Le savon, la vaseline et la colle devinrent des produits alimentaires. Il y a parfois des explosions tout près. La bataille de Koursk est connue pour être l’une des plus grandes batailles de chars de l’histoire. Non, l’opération Citadelle n’était pas une mauvaise idée, et Hitler n’a pas compromis les chances allemandes. Aussi, soyons vigilants sur les erreurs subsidiaires qui se glissent dans les contenus involontairement ; toute erreur n’est pas directement assimilable à une contre-vérité, il convient d’éviter d'alimenter la théorie du complot (épidémie numérique symétrique aux fake news). Même si la Somme cause plus de pertes, seul “l’enfer de Verdun” reste dans les mémoires, aucune autre bataille n’a d’expression similaire” (in Malcom Brown, Verdun 1916, Tempus, 1999). La bataille de Stalingrad opposa l’URSS aux forces de l’Axe (Allemands, Roumains, Italiens…) en plein coeur du territoire russe, sur les rives de la Volga ; ce fut la plus grande bataille de la Seconde Guerre mondiale. … Au Nord la neuvième armée du Général Kluge pénétra seulement de 10 km et perdit 25 000 hommes (morts), 200 chars et 200 avions. Pour nous contacter, “Nous nous sommes battus à coups de mortier, de grenades, de fusils, de baïonnett. Le 5 juillet 1943, autour de la ville de Koursk, Hitler déchaîne la plus importante bataille de matériel de la Seconde guerre mondiale. Les pilotes kamikazes japonais, transformés en bombes humaines, effectuèrent plus de 1.800 raids meurtriers contre la flotte alliée - 20 navires seront coulés, et 217 autres endommagés. Dix mois. Nous nous bombardions avec des grenades au milieu des explosions, des nuages de poussière et de fumée…” (in John Keegan, La Deuxième Guerre mondiale). La bataille de Koursk, nom du saillant de 23 000 km² situé entre Orel au nord et Belgorod au sud, se déroule du 5 juillet au 23 août 1943. 7) Bataille de Smolensk (10 juillet-septembre 1941) : 175.000 à 210.000 morts. Durant 12 jours, près de 3 millions d’hommes, 8 000 chars et 5 000 avions vont s’affronter dans une mêlée dantesque. Les Allemands sont vainqueurs, mais épuisés. Ereinon ( discuter) 23 janvier 2014 à 10:34 (CET) Je remets l'information car elle est sourcée (cf. Les Soviétiques, retranchés derrière un puissant réseau fortifié de 10.000 km, ont enfoui plus d’un million de mines, ce qui freine considérablement l’avancée allemande. Durant 12 jours, près de 3 millions d’hommes, 8 000 chars et 5 000 avions vont s’affronter dans une mêlée dantesque. Ensuite elles s’éloignent. L’Armée rouge comptera 254.000 tués. Moins connue que la bataille de Stalingrad, la bataille de Koursk constitue cependant un tournant tout aussi important et nuance l’idée selon laquelle la bataille de Stalingrad marque l’arrêt de mort de l’Allemagne nazie. Colonisation, massacres, Le Moyen Âge est victime d'une légende noire, constituée pour des raisons politiques en France. Le front de l’Est avait donc évolué en une série d’avances allemandes durant l’été, suivies par des contre-attaques russes durant l’hiver. 48.000 assiégés tentèrent alors une sortie. Conformément au plan Barbarossa, l’Armée allemande fonça vers Smolensk, dernier verrou défensif avant Moscou. Malgré des lacunes au niveau du matériel et des systèmes d’armes, les stratèges soviétiques comprennent enfin le maniement et l’avantage des armées combinées (comprenant des unités qui se soutiennent mutuellement : artillerie, infanterie, blindés, aviation…).” (in Nicolas Pontic, Koursk. 2009). Nicolas Bernard, spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale, considère que la prise de Stalingrad n’aurait, de toute façon, pas été décisive : “Cela aurait - tout au plus - permis à la 6e armée de constituer un glacis défensif plus solide entre Don et Volga (…) L’essentiel - l’or noir caucasien - serait resté possession soviétique, et la victoire de l’Armée rouge simplement retardée” (in Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1941-1943). Cependant, par une audacieuse manoeuvre d’enveloppement, les forces de l’Axe capturèrent près d’un demi-million de soldats à Viazma et Briansk. Ce fut la bataille la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale. Une fois la ville encerclée, près de 100.000 soldats Allemands et Hongrois - ainsi que 800.000 civils -, furent pris au piège entre ses murs. De plus, les Soviétiques n'ont pas pu identifier le secteur exact de l'attaque allemande et ont donc dû répartir leurs f… 2015). Certainement pas. Début 1943, la 6eme Armée de Paulus est encerclée par sept armées soviétiques ; elle végète alors dans une poche de 60 km de large : 275.000 hommes sont pris au piège. Les archives montrent que, durant la défense de Koursk (du 5 au 23 juillet 1943), les Soviets recensèrent 70 000 soldats morts ou mutilés, et plus de 107 000 soldats légèrement blessés ou malades. Stalingrad tombera en huit jours” (cité dans Boris Laurent, La guerre totale à l’Est). De l’horreur impersonnelle de Verdun jusqu’aux combats dans les ruines de Stalingrad en passant par l’offensive de la Somme, les soldats furent systématiquement confrontés à la mort de masse. Stalingrad. 9) Bataille d’Okinawa (1er avril-22 juin 1945) : 130.000 à 165.000 morts. Bataille décisive qui met fin aux Cent-Jours et à l'épopée napoléonienne, cette bataille qui scelle la campagne de Belgique a déterminé le sort de l'Europe jusqu'à la Première Guerre mondiale Le bilan humain est terrible : 9 500 morts et plus de 30 000 blessés, près de 4 000 disparus. La Wechmacht resta bloquée à seulement 17 km de Moscou, avant de refluer vers l’ouest. Oui, enfin, cette bataille est une des plus importantes du conflit, à condition de la considérer en même temps que les contre-offensives soviétiques d’Orel et de Kharkov. 8 Aout 2017, par Jeremie Dardy | Histoire. Contrairement à une idée reçue, les Allemands ont frôlé la victoire. Français : Carte de la l'Opération Citadelle durant la Bataille de Koursk. Staline défie Hitler - 5 juillet - 23 août 1943, Tallandier, 2015, Geoffrey Roberts, Les guerres de Staline, De la Guerre Mondiale à la Guerre froide : 1939 - 1953, Delga, 2014. Les Allemands firent quelque 9 000 prisonniers soviétiques et en tuèrent 23 000 autres. Analyse de Jérémie Dardy, La question des crimes de la France en Afrique et dans le monde peut-elle échapper à la caricature? Hitler envoya le 4e PanzerKorps SS pour les délivrer ; ce fut un échec. Après la bataille, 40% des morts français ne purent être restitués à leur famille faute de restes identifiables. Le communisme et le nazisme partagent une responsabilité quasiment générique dans ce désastre. Durant le premier hiver, la famine tua près de 630.000 personnes. Milkipress recrute. La bataille de Prokhorovka fut une bataille livrée principalement par la 4 e Armée de Panzers de la Wehrmacht et la 5 e armée blindée de la garde de l'Armée rouge sur le Front de l'Est durant la Seconde Guerre mondiale.Elle est considérée comme la plus grande [6] bataille de chars de toute l'histoire militaire.. 6) Bataille de Berlin (15 avril-2 mai 1945) : 195.000 à 225.000 morts. La saison choisie était la pire qui soit : l’automne. Seule la fougue des généraux allemands Guderian et Hoth, obnubilés par la prise de la capitale russe, laissa s’enfuir de nombreuses unités ennemies. L'échec de la pince Nord est déjà consommé depuis quelques temps. Les secrets, inventions et pionniers de l'aviation. On dirait que quelqu’un marche dans la ville et frappe les toits de son bâton. L’historien Frieser affirme que les Allemands recensèrent seulement 9 000 morts. Le premier jour, quatorze divisions y sont envoyées dont cinq d'infanterie, huit de panzers et une dernière motorisée . Jean Lopez, éminent spécialiste du deuxième conflit mondial, avance qu’au point de vue tactique les Soviétiques surpassèrent à Berlin les Allemands à Stalingrad : “la synergie infanterie-artillerie-génie a bien fonctionné, permettant la prise d’assaut de 300 blocs d’immeubles en moins d’une semaine, performance dont Paulus est resté loin à Stalingrad.” (in Jean Lopez, Berlin, ed. En mai 2015, France Télévisions titrait pour un reportage : “Retour sur la bataille de Berlin, la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale”. C’est la fin de la Blitzkrieg.” (in Yves Buffetaut, Moscou 1941, ed. Sans y prendre garde, on s’y noie. La bataille commença le 5 juillet 1943. Une fois la ville investie, 110.000 berlinoises seront violées. Le K-141 Koursk est lancé le 16 mai 1994 afin de subir une série d'essais constructeur (menés par la Sevmash) et officiels (menés par la marine russe) en mer. De 8 000 à 10 000 français sont faits prisonniers. En réalité, c’est la bataille de Stalingrad (1942-1943) qui détient ce funeste record ; elle fut six fois plus meurtrière : 1,1 million de morts contre 195.000 morts. C'est l'occasion rêvée pour Hitler de les encercler et de les détruire. Hors série 1. le siècle des Guerres mondiales - Histoire internationale - 01/01/2016, Antony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Le Livre de Poche, 2012, David M. Glantz, Barbarossa, Hitler’s Invasion of Russia 1941, Tempus, 2001, Ilya Glazounov, Le blocus de Leningrad - Souvenirs d’enfance (1941-1944), Economica, 2013, Jean Mabire, Division Nordland : Dans l'Hiver glacé, devant Leningrad, 1997, Brian Moynahan, Leningrad : Siege and Symphony: The Story of the Great City Terrorized by Stalin, Starved by Hitler, Immortalized by Shostakovich, Grove Press, 2015, Alexis Peri, The War Within: Diaries from the Siege of Leningrad, Harvard University Press, 2017, Anna Reid, Leningrad : The Epic Siege of World War II, 1941-1944, Walker Books, 2012, Pierre Vallaud, L’Étau : le siège de Leningrad, Fayard, 2011, Alan Axelrod, The Battle of the Somme, Lyons Press, 2016, Marjolaine Boutet, La Bataille de la Somme, L'hécatombe oubliée, Tallandier, 2016, Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale - La Chute Des Empires Européens, Editions Autrement, 2014, François Cochet, Rémy Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Bouquins, 2008, Alain Denizot, La bataille de la Somme, Tempus Perrin, 2006, Peter Hart, The Somme : The Darkest Hour on the Western Front, Pegasus Books, 2010, Anthony Livesey, Atlas de la Première Guerre mondiale, Éditions Autrement, 1996, Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre, Michel Lafon, 2004, Pierre Royer, Dico atlas de la Grande Guerre - Chronologie de la Première Guerre mondiale, 1914-1918, Atlas, 2013, Nicolas Bernard, La guerre germano-soviétique, 1943-1945, Tallandier, 2013, David M. Glantz, The Battle of Kursk, University Press of Kansas, 1999, Boris Laurent, La guerre totale à l’Est, Nouvelles perspectives sur la guerre germano-soviétique - 1941-1945, Nouveau Monde éditions, 2014, Jean Lopez, Koursk, Les Quarante jours quit ont ruiné la Wechmacht, Economica, 2008, Nicolas Pontic, Koursk. Plus grande bataille « industrielle » de l’histoire, la bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km² situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. 2009). Tentons de rendre justice à une période qui ne méritait pas tant de haine. Détail notable : l’apparition sur le champ de bataille d’un nouveau lance-roquettes mobile côté russe, baptisé “Katioucha” ; en raison de son bruit strident, les Allemands le surnomment “orgue de Staline”. La mort nous engourdit de son souffle glacial (…) Il y a beaucoup de choses dont je ne me souviens pas car je perds souvent conscience à cause de la faim. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov. - Bataille de Koursk : la plus grande bataille de matériel de l’Histoire engagea 3 millions d’hommes, 8.000 chars et 5.000 avions. Ne disposant d’aucuns vêtements chauds, les soldats allemands endurèrent 110.000 cas de gelure ; on enregistrera 14.500 amputations ! Lorsque ceux-ci omettent le “fact checking”, la catastrophe éditoriale n’est pas loin. Certains développèrent de graves troubles psychiatriques post-traumatiques ; ce sera le syndrome de… l’obusite. Bénéficiez, vous aussi de tous les avantages du Club Canal Académie, des exclusivités, des services, des privilèges... Créez votre compte pour moins de 2 euros par mois, Etablissements scolaires : tarifs préférentiels -, https://www.canalacademie.com/emissions/hist530.mp3, https://www.canalacademie.com/ida3833-Koursk-la-plus-grande-bataille-de-materiel-de-l-histoire.html, Académie des inscriptions et belles-lettres, Académie des sciences morales et politiques. Baptisée opération “Typhon”, l’offensive sur Moscou fut le premier grand revers de la Wechmacht à l’Est. La bataille opposa 4 millions de combattants sur près de 5 mois. Cherchant à reprendre l'offensive sur le front de l'Est où ils ne cessent de reculer depuis la bataille de Stalingrad, les Allemands choisissent de porter un grand coup aux alentours de la ville de Koursk, dans l'ouest de la Russie. C’est l’opération Citadelle, nom de code donné par les Allemands à cette opération, qui en est le point final. Du côté des forces de l'Axe, qui rassemblaient des Croates, des Hongrois, des Roumains, des Italiens, mais également des Allemands, on estime les pertes dans … Considéré comme l’un des tournants majeurs du deuxième conflit mondial, les Soviétiques l’emportèrent malgré des pertes immenses. Retrouvez plus d'infos sur le site Sputnik France Après quatre années de guerre, l’Armée rouge atteint enfin les faubourgs de la capitale allemande, assoiffée de vengeance ; les maréchaux Joukov et Koniev, mis en concurrence par Staline, déploient plusieurs dizaines de milliers de pièces d’artillerie aux abords de la cité expirante. Dans le sud l’armée de Manstein avança de 40 km mais au prix de lourdes pertes : 10 000 morts, 350 chars détruits. Retrouvez Jean Lopez sur Canal Académie, dans l’émission Au Fil des pages, pour la présentation de son ouvrage sur la bataille de Stalingrad1942-1943 : Stalingrad, la bataille au bord du gouffre, Voir aussi : Berlin - Les offensives géantes de l’Armée Rouge (12 janvier – 9 mai 1945), Pour offrir des cartes cadeaux, connectez-vous à votre espace personnel Canal Académie, Problème de connexion ? - À Leningrad, le nombre de morts civils dépassa le nombre de militaires Américains, Britanniques et Français tués pendant la totalité de la guerre. Seuls 785 d’entre eux parvinrent à atteindre les lignes allemandes. Les pluies diluviennes transformèrent rapidement le sol en torrents de boue. Au total, 200 000 Britanniques, 170 000 Allemands et 66 000 Français périrent sans obtenir de victoire décisive. Pétain laissa un portrait poignant des soldats revenant du front : “Leur regard, insaisissable, semblait figé par une vision d’épouvante ; leur démarche et leurs attitudes trahissaient l’accablement le plus complet.” (Yves Buffetaut, Atlas De La Première Guerre Mondiale). 310.000 soldats soviétiques seront capturés ainsi que 3.200 chars ; à cette époque, l’industrie russe produit 1.000 chars par mois. C’est sur ce théâtre que le char de combat fit son apparition. En cinq mois, les Alliés ont progressé de 12 kilomètres au nord de la Somme entre Maricourt et Sailly-Saillisel et 8 kilomètres au sud. Nul ne savait ce qui arrivait ou ce qui était supposé arriver.” (Anthony Livesey, Atlas de la Première Guerre mondiale), L’historien Pierre Miquel affirme que La Somme fut une impasse pour les deux camps : “Le champ de bataille de la Somme compte le record des disparus enlisés dans les trous d’obus. Toutefois la bataille dite de Koursk, à environ six cent kilomètres plus à l’ouest de Stalingrad, se déroulant du 5 juillet à la fin août 1943, est le plus sanglant grand engagement de la Seconde Guerre mondiale avec deux millions huit cent mille morts (toujours dans la proportion des deux-tiers pour les soviétiques). Ce livre souligne les progrès opérationnels des Soviétiques, leur supériorité dans la planification stratégique, leur maîtrise de la maskirovka, cet art de tromper l’ennemi sur ses buts véritables. Staline somma Timochenko de lancer une vaste contre-offensive pour désorganiser les arrières allemands ; la nette supériorité tactique de la Wechmacht l’en empêcha. Enfin, l’hiver glacial s’installa durablement et les températures chutèrent entre 30 et 40 degrés sous zéro. Contrairement aux espérances de Staline, Joukov ne parvint pas à détruire les armées allemandes les plus avancées. Un officier de la 24e Panzerdivision rapporta : “Nous nous sommes battus à coups de mortier, de grenades, de fusils, de baïonnettes, pour la possession d’une seule maison (…) D’étage en étage, des visages noirs de suie. A nouveau, cependant, l'OKW avait largement sous-estimé les forcesdes Soviétiques - une erreur qui devait avoir de désastreuses conséquences. Contactez webmaster@canalacademie.com. Plus inquiétant, certains médias traditionnels s’en font parfois le relai. Staline défie Hitler), 5) Bataille de Verdun (21 février-16 décembre 1916) : 306.000 morts. Lorsqu’il était gelé, le lac Ladoga - jouxtant la ville -, fut utilisé comme voie de ravitaillement par les Russes qui la surnommèrent “la route de la vie”. La mémoire collective retiendra sans doute les exactions commises contre les populations civiles : crimes de guerre japonais en Extrême-Orient, extermination des Juifs d’Europe, génocide arménien en Turquie, massacre des Tutsis au Rwanda, anéantissement des villes de Dresde, Hiroshima et Nagasaki, etc. Cependant, elle a jeté les bases des victoires fatidiques à Stalingrad et dans le saillant de Koursk. Soucieuse de reprendre l'initiative sur le front de l'Est, la Wehrmacht joua son va-tout en lançant, pendant l'été de 1943, sa grande offensive contre le saillant de Koursk. L’objectif du groupe d’armée Centre consistait à isoler la ville. Verdun fut, considère-t-on, la première bataille aérienne de l’Histoire. L’élan des Germains fut stoppé net. Les forces en présence sont impressionnantes : trois armées allemandes regroupant 800 000 hommes, soit 70 divisions (50 divisions dont 19 blindées et motorisées, et 20 divisions de réserve) et 2 700 chars se lancent à l’assaut de trois armées blindées de 3 600 chars et d’une armée d’infanterie regroupant 1,3 millions d’hommes, soit 2 millions de combattants sur un front long de 270 km. Il met notamment en lumière le rôle joué par la bataille du Mious, demeurée quasi inconnue en Occident. Nicolas Pontic, Koursk. Staline avait ordonné : “Plus un seul pas en arrière”. Appuyé sur les derniers travaux américains, allemands et russes, cet ouvrage décape la vision de la bataille de Koursk, en démonte les mythes et les légendes. La bataille de KOURSK. La bataille de Koursk était un engagement de la Seconde Guerre mondiale entre les forces allemandes et soviétiques sur le front de l'Est près de Koursk (450 kilomètres ou 280 miles au sud-ouest de Moscou ) en Union soviétique, en juillet et août 1943.La bataille a commencé avec le lancement. La ville fut prise en tenaille par les Finlandais au nord et les Allemands au sud ; le siège dura 870 jours. Les pertes des assaillants sont lourdes, et faibles leurs gains de territoire (…) La preuve est faite, de part et d’autre, qu’aucune offensive ne peut conduire à la fin de la guerre” (Pierre Miquel, 1914-1918 Hommage aux poilus et à la France en guerre), 4) Bataille de Koursk (5 juillet-23 août 1943) : 310.000 morts. La bataille de Dunkerque fera 40 000 morts, environ 20 000 dans chaque camp. - Bataille de Koursk : la plus grande bataille de matériel de l’Histoire engagea 3 millions d’hommes, 8.000 chars et 5.000 avions. La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km 2 situé au Sud-Ouest de la Russie, à la limite de l’Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud.C’est l’une des batailles qui ont déterminé l’issue de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
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